SDPS s’offre de nouvelles perspectives ambitieuses avec l’Onset X2 HS
SDPS est une Société de Diffusion et de Production Sérigraphique située à 10 kilomètres d’Alençon dans l’Orne. Son histoire débute il y a plus de 50 ans, la société était alors spécialisée dans l’impression d’affiches. Elle a vécu les transformations du marché et maîtrisé l’évolution technologique pour aujourd’hui se positionner comme un acteur français important de l’impression grand format aux côté de son nouveau fournisseur de machines numériques Agfa.
Elle vient d’accueillir une nouvelle Onset X2 HS installée par Agfa son nouveau fournisseur. Rencontre avec les deux dirigeants, Richard Charrier et Régis Broussin.
Une histoire tournée vers l’avenir
Créée par Philippe Poinçon, SDPS a commencé par une activité de sérigraphie à une époque où les lignes de production étaient communes à travers la France. La sérigraphie était le mode d’impression principal pour réaliser les impressions d’affiches jusqu’aux années 1996/1997, période durant laquelle l’offset a pris l’avantage grâce à des coûts de production devenus plus at- tractifs. L’entreprise s’est alors orientée vers la PLV multi-maté- riaux grand format. L’idée était de conserver le parc machines d’alors en l’utilisant pour de l’impression sur d’autres supports que le papier mais aussi de réaliser des investissements stratégiques pour répondre aux besoins changeants des clients et maintenir sa position en tant qu’acteur majeur de la PLV en France.
Richard Charrier et Regís Broussin
La sérigraphie est néanmoins restée dynamique, en y ajoutant des compléments offset contrecollés. Ce n’est que dans les années 2009 /2010 que les machines numériques sont venues bouleverser l’ordre établi. SDPS est aujourd’hui en mesure de proposer l’impression et la transformation des PLV. L’entreprise est encore équipée à ce jour d’une presse 4 couleurs en ligne d’une taille de 205 x 155 cm et de deux machines mono-couleur de 100 x 140 cm et 140 x 180 cm.
En 2020, SDPS a continué d’innover en renouvelant son parc numérique. L’acquisition de la dernière génération de machines a permis d’augmenter la productivité et de maintenir des normes de qualité élevées, indispensables lorsqu’il s’agit de traiter avec le secteur du luxe.
Rapprochement avec le Groupe Santerre: une collaboration créative
L’année 2022 a été une année charnière pour SDPS. C’est l’année du rapprochement stratégique avec le Groupe Santerre, spécialiste renommé de l’impression offset. Et Richard Charrier d’expliquer : « Nous avions pour nous diversifier deux solutions : la croissance externe ou rejoindre un groupe pour pérenniser l’entreprise. Le choix du groupe Samper est lié à la complémentarité des offres. L’offset d’un côté et la sérigraphie et numérique de l’autre. Aujourd’hui 100% de notre activité est basé sur la PLV. C’est une situation par principe dangereuse. On ne voulait revivre la décroissance de l’affiche en 2008 et l’exposition à une seule activité nous paraissait peu enviable ». Cette unification a permis de combiner l’expertise complémentaire des deux sociétés pour offrir à ses clients une gamme encore plus étendue de solutions d’impression.
La fusion avec le groupe Santerre a également encouragé une collaboration créative entre les équipes des deux sociétés. La synergie entre les experts en im- pression offset et les spécialistes de la PLV multi-matériaux a ouvert de nouvelles possibilités pour le développement de produits innovants pour des campagnes publicitaires alliant les avantages de l’impression offset aux atouts de la PLV. Une union prometteuse !
Investir dans une Onset pour répondre aux attentes qualitatives des clients
Le marché de la PLV est en forme inégale selon les secteurs confie Richard Charrier. « On sent tout de même une baisse des investissements des donneurs d’ordre. La série des fermetures d’enseigne en 2023 dans le prêt-à-porter est un mauvais signal ». Cette tendance tend à se poursuivre en ce début d’année avec les liquidations judiciaires de grandes enseignes. L’activité PLV s’en est ressentie et préfigure de tensions en 2024 sur ce marché lié aux magasins dans le secteur de l’habillement. Les enseignes qui résistent à la vague de fermeture ont naturellement tendance à réduire les volumes. C’est un phénomène observé à l’échelon national. Cela n’obère en rien la volonté et la capacité de Richard Charrier pour investir dans l’avenir. Ainsi depuis le mois de novembre, la société a accueilli une seconde Onset X2 HS avec Robot de déchargement ABB. Un additif puisque SDPS possédait déjà 2 autres Onset. La plus ancienne sera reprise par Agfa lors du pla- cement de la nouvelle !
La nouvelle Onset que nous avons accueillie est la sixième depuis 2012. On renouvelle les machines tous les 3-4 ans. Elles tournent en 3x8. C’est une vraie continuité technologique qui nous satisfait.
Qualité et rapidité d’impression sont les maîtres mots
Il s’agit de 2eme machine robotisée au niveau du déchargement. C’est un gain de temps appréciable pour l’opérateur qui bénéficie d’une hauteur de palettes imprimées plus hautes. Il y a beaucoup plus d’automatisations sur la version HS, l’opérateur gagne donc du temps sur la préparation du job. La spécificité de SDPS Poinçon, c’est l’utilisation de 6 couleurs, 4 couleurs + light cyan et light magenta. C’est un choix initial qui a été fait pour répondre à un impératif absolu de qualité d’impression pour les travaux réalisés. Les couleurs light permettent d’obtenir des demi-tons plus nets et une plus grande définition d’impression notamment pour le cosmétique.
«Nous avons toujours eu 6 couleurs sur les machines, ce qui nous différencie de la concurrence. Il y a des automatismes qui permettent de prolonger la vie des têtes d’impression, notamment des caches qui viennent se mettre automatiquement sous les lampes d’impression. C’est la productivité générale de la machine qui en est améliorée. Pouvoir changer de matériaux rapidement en fonction des jobs à réaliser, passer en manuelle ou en automatique, la souplesse d’utilisation est une variable essentielle dans la réflexion qui a prévalue à l’acquisition de la HS » constate Régis Broussin.
« Le format de 322 x 160 cm et leur capacité d’impression sur des différents types de supports d’une épaisseur maximale de 50 mm garantissent une vraie polyvalence pour tous types de projets » ajoute Richard Charrier.
Rapprochement avec Agfa
C’est une nouvelle collaboration qui s’est mise en place entre la marque et la société. « Nous avons eu beaucoup de retours positifs sur le service technique d’Agfa » assure Régis Broussin, «et nous sommes très agréablement surpris de la baisse de consommation d’encre. Le profil colorimétrique de la machine indique déjà une baisse sensible des besoins en encre pour avoir le même résultat qu’auparavant. La pigmentation de l’encre joue pour beaucoup, tout comme le ripping du fichier». Il est vrai que grâce à la multitude de Tauros placées sur le marché ces dernières années, Agfa possède un savoir-faire en matière d’utilisation de l’encre qui permet des économies substantielles à l’utilisation des machines. Un bon point pour SDPS qui prévoit une augmentation de ses commandes clients et un traitement optimisé.
Et maintenant?
« Il faut poursuivre la croissance. Le prochain renouvellement de machines passera nécessairement par l’incorporation d’une nouvelle technologie » conclue malicieusement Richard Charrier. De notre visite, on peut retenir que SDPS Sérigraphie Poinçon est une histoire d’innovation, d’investissements stratégiques et d’engagements envers la qualité client.